Bonjour,
Le 25 décembre, que ce jour soit appelé Noël ou qu'il apparaisse comme une journée particulière pour toutes sortes de raison, tombait cette année un dimanche.
A Taïwan, où le célèbre Père Noël a été partout depuis un mois, des publicités télévisuelles d'encouragement à acheter des tas de produits jusqu'aux conducteurs d'autobus, le 25 décembre 2011 fut surtout une occasion de repas en famille au restaurant, de cadeaux pour les enfants et, pour les autres, un moment de respiration utile à une bonne santé. En un mot, Noël n'ayant pas ici de contenu religieux, sauf pour la petite minorité chrétienne, ce fut surtout la fête du commerce.
Avant donc de reprendre prochainement nos publications intitulées « Portraits de Taîwanais », nous avons donc voulu marquer le solstice d'hiver 2011, date à laquelle commence la période où la durée de lumière par journée va augmenter (un peu à Taiwan- beaucoup en France) et ce jusqu'au solstice d'été du 25 juin 2012), par une activité sportive mémorable.
Ne cédant ni aux appels des sirènes commerciales, ni à ceux des repas plantureux, nous avons choisi d'inaugurer le début du processus de rallongement de nos jours par rapport à nos nuits en honorant Dame Nature et ses charmes paradisiaques à Taïwan.
Pour ce faire, nous avons pris la voiture, avons traversé Taipei et avons été marcher dans la jungle de montagne de Tonghochi (prononcer Tongrochi), près de la ville thermale de Wulaï, célèbre aussi pour ses eaux sulfureuses qui soignent de nombreuses pathologies, notamment de la peau.
De Wulaï, la route étroite, d'abord goudronné, plus bétonnée, devient ensuite un chemin forestier qui suit une belle rivière aux eaux couleur turquoise, sans cesse renforcée par des torrents dont certains sont en fait des gigantesques chutes en cette saison pluvieuse.
Cette jungle est sauvage et naturelle d'autant qu'elle est située sur le territoire protégée des aborigènes de la tribu Atayal. On y trouve une végétation luxuriante à souhait et une faune très active : singes, serpents, ours en altitude, sangliers, oiseaux, tandis que les eaux qui viennent des sommets sont pures et riches en poissons.
Nous avons parcouru ainsi près de 12 km sur la route bétonnée et ce fut pour nous un pur émerveillement, d'autant que nous n'avions pas qu'un sapin à admirer, mais plusieurs centaines, replantés ici pour s'adapter dans ces montagnes humides et assez fraîches pour le climat subtropical.
En guise de cadeau de Noël, nous vous offrons ces photos des sites traversés. Pour celles et ceux qui voudront venir en voiture, prévoir deux demandes administratives d'entrée sur la réserve Atayal. Et, là où la route bétonnée finit, vous avez une plage de cailloux et une eau verte si transparente que l'on voit le fond qui peut atteindre 12 m. Puis le chemin piétonnier traverse les forêts de montagne jusqu'à la plaine côtière d'Ilan, ce qui est appelé le "chemin des Atayal"!
On y croise parfois des chasseurs aborigènes avec leurs arcs et flèches, mais aussi des pêcheurs de la tribu avec leurs petits filets et leurs lances aiguisées. A voir ces hommes passer, on se croirait loin, très loin de la civilisation moderne, pourtant très proche.
On y croise parfois des chasseurs aborigènes avec leurs arcs et flèches, mais aussi des pêcheurs de la tribu avec leurs petits filets et leurs lances aiguisées. A voir ces hommes passer, on se croirait loin, très loin de la civilisation moderne, pourtant très proche.
Parcourir ce "chemin des Atayal" à pied de bout en bout est une expérience merveilleuse, surtout en hiver où le climat permet un effort physique prolongé sans excès de sueur et de déshydratation.
Heather et Philippe
Voici les 32 photos retenues des sites de Tonghochi (à 20 km à vol d'oiseau de la grande cité de Taipei et de sa banlieue), preuve qu'un paradis vert et bleu peut exister près d'une grande ville. Bon visionnage
Voici les 32 photos retenues des sites de Tonghochi (à 20 km à vol d'oiseau de la grande cité de Taipei et de sa banlieue), preuve qu'un paradis vert et bleu peut exister près d'une grande ville. Bon visionnage
